
La timidité du chenil – Comportements, origines et suggestions pour aider votre chien à la surmonter
Les chiots et les chiens devraient être confiants, enjoués et confiants. Malheureusement, beaucoup d’entre eux souffrent d’un syndrome appelé » timidité du chenil » ou, comme certains vétérinaires l’appellent maintenant, » kennelosis « . Ces animaux sont généralement ceux que l’on trouve dans les refuges, les animaleries et les affreuses usines à chiots. Malheureusement, ils acquièrent des comportements particuliers et des peurs irrationnelles pendant leur enfermement, principalement en raison du manque de socialisation et d’interaction humaine.
Les comportements d’un animal timide en chenil imitent presque ceux des personnes atteintes d’autisme. L’animal peut sembler craintif, renfermé, timide et incapable de créer des liens, impuissant à réagir. Il peut sembler plat, afficher un sentiment de distance, ne pas réagir aux jeux avec des personnes ou d’autres animaux, manquer de confiance en lui, avoir des comportements obsessionnels-compulsifs, se cacher constamment et/ou être hypersensible aux bruits et activités normaux. Ils sont généralement dans un état perpétuel de stress et de nervosité, incapables de se détendre.
Les réactions physiques peuvent inclure des tremblements incontrôlables, une recroquevillement, une timidité déconcertante, et peu ou pas de contrôle des intestins ou de la vessie. Ils semblent dans un état constant de panique.
Certaines personnes exceptionnellement craintives peuvent avoir des comportements antisociaux tels que grogner, gifler et éventuellement mordre sérieusement si elles se sentent acculées ou menacées. Cela peut même se produire avec ceux qu’ils connaissent.
Ils peuvent avoir un regard de cerf ou refuser le contact visuel.
Surveillez les comportements excentriques en matière d’élimination. Il se peut qu’il ne fasse ses besoins que dans sa cage/son chenil ou sur le béton, parce que c’est la norme pour lui. Il peut refuser de marcher sur l’herbe ou les tapis, parce qu’il a rarement, voire jamais, été autorisé à sortir de sa cage ou de son chenil ou à se déplacer librement dans une maison.
Ils peuvent présenter des comportements obsessionnels compulsifs qui les satisfont, comme tourner en rond, courir après leur queue, faire les cent pas sans fin, mordiller des objets ou eux-mêmes. Vous pouvez les trouver obsédés par un seul objet, comme un jouet ou une couverture. D’autres trouvent une satisfaction personnelle en aboyant ou en gémissant sans cesse.
Le plus souvent, l’origine de ce trouble est due à un confinement excessif dans une cage ou un chenil, à une punition sévère pour des raisons indépendantes de leur volonté, à un manque de socialisation ou d’interaction humaine, ou encore à un comportement acquis par une mère timide en chenil.
La réussite d’un retournement de situation dépend souvent de la gravité et de la durée de la souffrance de l’animal. Il faut du temps et de la patience pour l’aider à retrouver sa confiance en vous. Et ce n’est que le début ! Vous pouvez commencer par vous mettre à leur niveau. Ne les dominez pas. Soyez patient. Laissez-les venir à vous. Ne les poursuivez pas. La transition dépend uniquement de leur niveau de confort.
Trouvez quelque chose, n’importe quoi, auquel il répondra positivement. Cela peut être un jouet, une friandise spéciale ou une balle de tennis. Utilisez-le généreusement comme récompense pour tout comportement optimiste.
Gardez les activités courtes. Terminez toujours sur une note positive. Faites en sorte qu’ils souhaitent avoir plus d’interactions avec vous.
Félicitez, félicitez, félicitez ! Félicitez chaque tentative ou petit pas de progrès.
Restez calme, gardez un ton de voix doux.
Socialisez lentement votre animal. Rien de drastique. Soyez bref. Restez positif. Les promenades et les voyages en voiture sont un bon début. Ne le dorlotez pas ou ne le dorlotez pas s’il semble nerveux. Ils vous observent généralement pour voir comment vous réagissez à diverses situations. En adoptant un comportement nonchalant, vous lui apprendrez à associer les nouvelles expériences à la confiance en soi.
Ne les brusquez pas ! Soyez reconnaissant d’avoir franchi chaque petit obstacle. N’oubliez pas que c’est plus difficile pour votre animal que vous ne pouvez l’imaginer.
Conclusion : Un animal timide dans un chenil n’est pas un animal heureux. Il ne fait aucun doute qu’il représente un défi. Si vous êtes prêt à relever le défi, soyez prêt à consacrer beaucoup de temps, d’énergie, de patience et d’amour pour les aider à surmonter ce comportement aberrant. N’oubliez pas que certains n’y parviennent jamais ! Mettez la barre plus haut, lentement. Faites des tonnes d’éloges. Avec la confiance vient la confiance en soi. Et la confiance en soi rend le chien plus heureux !